17 Avr: Vol au dessus des environs de Noumea
La météo reste décidément bien changeante... ce matin encore
quelques
averses se
succèdent
entre les
rayons de
soleil...
c'est
pourtant
aujourd'hui
notre
dernier
créneau
pour
espérer
faire un
vol
avec
Jef
comme
pilote
dans son
avion
d'aéroclub...
Puis vers
le
millieu
de
la
matinée,
le beau
temps
commence à
l'emporter
plus
franchement
tandis que
le vent
s'est
établi à
l'Ouest
modéré, ce
qui
est
assez
inhabiuel
par ici,
où les
alyzées
soufflent
Sud-Est...
Nous nous
retrouvons
ainsi à
l'aéroport
de Magenta
qui est à
10
minutes
à
peine de
la maison
de Jef et
Hélène, et
nous
embarquons
dans le
Tobago
à 5
places.
Décollage
impeccable
sur la
grande
piste
suivi de
30 minutes
d'un vol
mémorable
au dessus
de la
côte,
puis
à la
verticale
de la
barrière
de corail
(où
l'épave
d'un cargo
est
plantée
depuis des
décennies).
Nous
faisons
aussi le
tour
du
phare
Amédé,
célèbre
car
construit
entièrement
en France
puis
importé
ici, sur
un îlot
dans un
cadre
somptueux.
On vole a
seulement
1000
pieds, ce
qui fait
que les
coraux
sont
parfaitement
visibles !
Le posé à
M
agenta
est
parfait,
malgré le
vent de
travers...
on sent la
maîtrise !
Un très
grand
merci à
Jef pour
ce
vol
magique
!
Nous passons le reste de la matinée dans la ville de Nouméa, pour
acheter
des basket
à Sophie
(dont les
pieds ont
grandi de
2
tailles...)
et des
tongues
pour
Gaelle. Les
affaires
deviennent
plus
sérieuses
pour notre
deuxième
visite à
"La Maison
de la
Perle",
où
Jenny
commence
les
essayages
de
pendentifs....
Il faut
dire
qu'elle
attend ses
cadeaux de
Noël et
anniversaire
depuis
Décembre...
!
Après le
déjeuner,
nous
retournons
à la
succursale
de "La
Maison de
la
Perle"
sur
l'Anse
Vata,
et
concrétisons
ce fameux
cadeau
avec un
superbe
pendentif
à 2 perles
de Tahiti,
à reflets
verts et
aubergine...
Nous nous
cultivons
au passage
auprès de
la
vendeuse
qui
en
plus
d'être
aimable et
bonne
commerçante,
connait
bien les
techniques
de
perliculture...
saviez-vous
qu'une
huître
perlière
peut
produire
jusqu'à 3
perles en
séquence,
sachant
que chaque
perle
nécessite
2 années
de travail
à l'huître
?
Nous essayons ensuite de réserver notre pass pour les vols
entre-îles
de
Polynésie
mais sans
succès...
nous
ferons ça
sur place
!
Nous
passons
la
soirée
avec Jef
et Hélène
et après
le dîner,
disons
au
revoir
à
Jef qui
part
en
pleine
nuit pour
une
semaine de
travail
sur
l'île
de
Wallis.
Salut
Jef
et
encore
merci
pour
tout
!
 |
 |
 |
| Jef devant son
Tobago
10 |
Le Phare Amédé
depuis
1000
pieds. |
François
aux
commandes |
18
Avr:
Un peu de
voile
devant Noumea
Ce matin, nous ramenons la voiture de location et faisons le
chemin
retour
vers la
maison en
courant...
et bien à
8:00, il
fait
déja
chaud !
Nous
refroidissons
la
mécanique
dans la
piscine
sous le
regard
curieux de
Djinn la
chienne...
Aèprès le
petit
déjeuner,
les mamans
vont faire
un peu
de
shopping
tandis que
je fais la
baby sit.
Nous
allons
faire une
sortie
avec le
voilier de
nos hôtes
aujourd'hui
!
Comme hier, le vent est d'Ouest ce qui n'est pas habituel ici...
Notre
capitaine
(Hélène)
choisit de
nous
emmener
jusqu'à
l
'Ilot
Maître
à
quelques
miles de
la côte.
Le départ
de la
Marina est
un peu
cahotique
à cause du
sens du
vent peu
habituel,
mais la
navigation
vers l'île
est un
vrai
régal: 20
noeuds
bien
établis et
régulier,
peu
de mer
à
cause de
la
barrière
de corail
qui casse
les
grosses
vagues
du
Pacifique...
Nous nous
amarrons à
une bouée
à quelques
encâblures
de la
plage de
l'île.
Nous
prenons
notre
pique
nique sur
le
bateau
car
il est
déjà 13:00
bien
sonné. Les
enfant
sautent à
l'eau
dans
les
vagues,
jouent sur
le kayak
que l'on a
amarré à
l'arrière
du
voilier et
passent du
bon temps
ensemble.
Le
masque
tuba n'est
pas
excellent:
il y a un
peu trop
de vagues
et
l'eau
n'est pas
très
claire.
Hélène
tente une
manoeuvre
de
débarquement
avec
Juliette
and
Anatole,
mais
abandonne
après deux
chavirages
successifs
du kayak !
Le retour à la Marina commence bien: le vent est un peu
tombé
et
nous
sortons
toute la
voilure....
c'est
alors que
nous nous
rendons
compte que
la drisse
de grand
voile a
laché, la
voile
tombe
mollement
sur le
pont le
long du
mat...
Qu'à celà
ne tienne,
nous
continuons
sur le
gênois
seul...
Bon
d'accord, l'allure
n'est plus
aussi
majestueuse
ni rapide,
mais ça
navigue
quand même
! En
revanche,
quand
nous
tentons
d'enrouler
le gênois,
ça coince
dur...
l'enrouleur
s'est
cassé...
il faut
donc
enrouler
le
phoque
manuellement !
La
navigation
à la voile
n'est pas
un long
fleuve
tranquille
! Nous
rentrons
au port au
moteur qui
lui
marche
à
merveille,
et Hélène
nous fait
une
manoeuvre
d'accostage
tout à
fait
remarquable
! Nous
avons
vraiment
passé une
super
journée,
qui nous a
rappelé
les très
bons
souvenir
de notre
voilier
en
Thailande.
Un grand
merci
Hélène
pour ça
aussi
!
 |
 |
 |
| Captaine
Hélène à
la
barre |
En route pour
l'Ilot
Maître |
Deuxième
tentative
de
débarquement
avec
le kayak... même résultat que
la
première
!
|
19 Avr: La plage à Nouméa et la rivière à Sarraméa
.Jenny repart ce matin pour un jogging le long des baies de
Nouméa,
puis un
petit bain
dans la
piscine
pendant
que la maison
dort
encore. A
11:30 tout
le monde
se
retrouve
sur la plage.
Gaelle
déniche un
tricot
rayé
-heuresement
mort- sur
la plage,
Juliette
joue avec
une méduse
échouée,
et maman
trouve des
tas de
coquillages
avec de la
jolie
nacre ! On
prend le
déjeuner
au bar de
la plage,
un peu en
courant
car nous
devons
vite
tracer la route
pour
récuperer
notre
logement
de ce soir
avant
14:30 à La Foa. ... On
arrive
avec
seulement
10 minutes
de retard
au bungalow, prenons
possession
des lieux
et nous
mettons en
route pour
explorer les
environs.
Nous
roulons
vers
Sarraméa,
un peu à l'intérieur des
terres, et
après 15
minutes de
marche sur
un chemin
très boueux,
nous
arrivons
au bord
d'une
jolie
rivière avec une cascade au lieu
dit "le
Trou
Feillet".
Je me mets
à l'eau
avec les filles (Jenny
n'est pas
trop
tentée, il
n'y a déjà
plus de
soleil) et passons un
bon moment
à glisser
sur le
toboggan
naturel
que fait le bas de la
cascade.
Alentours,
les verts
pâturages
avec des
vaches nous font un
peu penser
à notre
lointain
Jura !
Avant de rentrer au bungalow, nous faisons un stop au parc de La
Foa pour
admirer
les
totems,
tandis que
les enfants s'amusent sur
les jeux
avec ce
qui leur
reste
d'énergie...
Nous prenons le dîner
dans le
bungalow
qui est
équipé
d'une
kitchenette puis lisons
sur la
terrasse
tandis que
les
fiilles
partent dans les bras de
Morphée..,
 |
 |
 |
| Le Trou
Feillet |
Un peu de
toboggan,
ça
amuse
toujours
les
enfants, petits et grands ! |
Les pâturages
à
Sarraméa |
20 Avr: La côte Ouest de la Grande Terre
Notre première destination de la journée est Farino,
pour son
joli point
de vue.
Le
personel
de la
mairie nous réserve un
accueil
des plus
chaleureux,
avec moult
explications
et même un café
offert !
Il y a
aussi une
petite
expo sur
les roussettes, ces
chauves-souris
géantes
vues en
Australie
et qui
habitent également
les
contrées
de
Nouvelle
Calédonie.
Nous prenons ensuite la route vers le fort deTéremba,
construit
dans les
années
1870 pour
devenir un
bagne. La
restauration
est de
qualité et
nous
permet
d'en apprendre plus sur
les
conditions
des
bagnards
mais aussi
sur les strattégies de
peuplement
du
"calliou"
par les
français
et les réactions parfois
violentes
des
kanak. Nous
prenons
notre
pique-nique dans
le cadre
du fort,
puis
continuons
notre
route vers le Nord, en
direction
de
Bourail.
Une halte
au "Rocher
Percé", puis à la "Baie
des
Tortues"
avant
d'aller
contempler
la jolie plage et le lagon de
Poé. Une
petite
pensée
pour Jef
et
Hélène à qui il arrive de
faire un
petit vol
jusqu'à
l'aérodrome
ici en
bord de plage pour
venir se
baigner le
matin
avant de
rentrer à
Nouméa et aller
travailler
l'après
midi !
Nous partons ensuite en quête des petroglyphes de Montfaoué. La
carte nous
indique
une
vingtaine
de
kilomètres de "route secondaire"
(en fait
une simple
piste en
terre).
Après
avoir demandé notre route
4 ou 5
fois, nous
trouvons
Guillaume
dans la
maison au toit bleu à
coté de
l'école. Il
est
l'inventeur,
le
propriétaire du terrain et
le gardien
des
pétrolglyphes.
Il a aussi
le sens du
tourisme et du
commerce
car il
nous
demande
quand même
4000 CFP pour nous emmener
(pour ce
prix, on a
aussi le
droit de
prendre
des photos...). Nous
roulons
encore 4
kms avec
Guillaume
en
passager puis découvrons les
mystérieuses
sculptures,
en
principe vieilles
de 3000
ans, représentant
le soleil,
des
symboles
d'eau et
des croix.
Selon Guillaume, tous ces
symboles
peuvent se
retrouver
dans le
paysage,
mais ses
explications
alambyquées
nous ont
un peu
laissé
perplexes... Nous
quittons
Montfaoué
plus tard
que prévu,
le soleil
est déjà en train
de se
coucher et
nous avons
encore un
long
chemin pour rejoindre la
tribu des
Atéou et
le gîte
que nous
avons
retenu pour ce
soir...
On nous avait prévenu que la route n'était pas facile à
trouver,
et que
c'était
une
piste...
mais on ne pensait pas qu'il faudrait
mettre les
4 roues
motrices
pour de
vrai et
même avec
le
réducteur... Au bout de 23 km
d'une
piste
défoncée
et
embourbée
à souhait par les récentes pluies et
après
avoir
failli
abandonner
3 fois en
se disant
que "non, c'est pas
possible,
ça ne peut
pas être
là".... et
bien si,
nous arrivons au
gîte Atéou
en pleine
nuit chez
des braves
gens qui
ne nous
attendaient
plus...
Non pas à
cause de
l'heure
tardive, mais parce
qu'ils ont
compris
que le
coup de
téléphone
de confirmation que j'ai
fait
donner
depuis
l'office
du
tourisme ce matin était une
annulation
!!!
Bon heureusement on ne nous renvoit pas... le gîte est une simple
barraque
en bois
avec 8
matelas à
même le
sol. Nous nous
faisons
prêter des
draps et
la fille
de nos
hôtes nous prépare un
dîner de
rois dans
une
cuisine
plus que
rustique...: crevettes au
curry pour
nous et
poulet au
riz pour
les
filles, plus jolie salade de
coleslaw
avec
maïs...
Miam !
Bon, il a
quand même fallu se battre
avec les
chats et
les chiens
pour
arriver à
manger... mais nous
avons
gagné
!
Les toilettes, on oublie, le fond du jardin est nettement plus
accueillant
surtout de
nuit avec
la moitié
de la Voie
Lactée pour nous tout
seul !
Nous
passons
une bonne
nuit, avec
la
sensation
très agréable d'avoir
découvert
un peu
plus de la
"vraie"
Nouvelle
Calédonie aujourd'hui
!.
 |
 |
 |
| La tour de
guet
de
Fort
Téremba |
Le Rocher
Percé |
Sophie palpant
les
sculptures
mystérieuses
de
Montfaoué |
21 Avr: Voh et le Nord du "caillou"
Notre petit déj pris au gîte Atéou est bien secoué par le retour
à la
civilisation
le long
des 23 km
de piste
jusqu'à la côte... les
vues sur
les
vallées
alentour
et l'océan
sont spectaculaires (on
n'en a pas
trop
profié
hier, vu
l'heure....).
Nous roulons
ensuite
jusqu' à
Voh : il y
a ici une
curiosité
naturelle, devenue
mondialement
connue
grâce à
Yann
Arthus
Bertrand
qui en a fait la couverture d'un
de ses
livres à
succès. Il
s'agit du
"coeur de
Voh", un hasard de la
nature qui
a voulu
que la
mangrove
ici
dessine un immense coeur en
jouant
avec les
différences
de
couleurs
des végétaux. Bien entendu, cette
oeuvre
d'art
naturelle
s'observe
au mieux
depuis le
ciel, mais une colliine
avoisinate,
le
Kathépaïk
permet
néamoins
de se
faire une
bonne
idée. Nous montons pour partie
en 4x4,
avant de
finir à
pied les
400 mètres
de dénivelé. On voit
assez bien
le coeur,
mais
honêtement,
ça ne vaut
pas les jolies
photos
prises
d'avion qu'on
nous
montre,
dans les
livres ! Nous
prenons
notre
pique-nique
au bas de
la colline
puis
continuons la
route le
long de la
côte Ouest
vers le
Nord avec
comme objectif
de
rejoindre
Koumac,
puis de
traverser
vers la côte Est, avant de
redescendre
vers le
sud le
long de la
côte Est
jusqu'à Hienghène où
nous avons
notre
hôtel de
ce soir.
Malheureusemnt,
on loupe le
panneau
indiquant
la route
vers la
côte Est,
et nous réalisons notre erreur
seulement
en voyant
le panneau
"Poum" !
Pour ceux qui n'ont
pas une
carte sous
les yeux,
Poum n'est
pas une
onomatopée pour dire
"vous vous
ètes
plantés de
route",
mais
presque: c'est le nom du bled
tout au
bout d'une
peninsule,
elle même
pas loin
de l'extrémité Nord
de la
Calédonie...
En clair
pour nous
ça veut
dire demi-tour et 110
km de
parcourus
pour rien
!
En plus la route n'est pas facile, ça tournicote dans tous les
sens, avec
des nids
de poule
un peu
partout...
Arrivés sur la côte
Est, les
paysages
sont
encore
plus
beaux: c'est plus sauvage. La
route est
coincée
entre
l'Océan
Pacifique
et les montagnes abruptes,
d'où
coulent de
nombreuses
rivières
en cascade
claires. Le long
de notre
cheminement s'égrennent
les
villages
tribaux
avec
des
gens
le
long
(ou
carrément
sur) la
route qui nous saluent de la main...
c'est
magnifique
!
L'état de
la route
quant à
lui se
dégrade de
plus en
plus. De
grandes portions
sont en
terre, les
nombreux
ponts sont
à voie
unique et en très
mauvais
état...
jusqu'à la
rivière de
la Ouaième
où il n'y a pas de
pont du
tout...
c'est un
bac qui
assure la
traversée, le dernier en
opération
sur l'ìle,
et
carrément
...rustique
! Enfin, nous arrivons
à
Hienghène
avec ses
superbes
falaises
de roches noires acérées, et sa
célèbre
"poule"
qui trône
ou plutôt
couve
majestueusement au milieu de la
baie.
Nous regagnons notre hôtel, le Koulnoué Village, un ancien Club
Med, et
notre case
traditionelle.
C'est
effectivement
très
traditionel,
avec les
WC et SdB
en commun
à
l'extérieur et les
cafards en
privé à
l'intérieur...
y compris
dans le
lit ! Bon demain
c'est
décidé, on
prend (au
même prix
d'ailleurs)
un bungalow avec
SdB et
clim,
certes
moins
traditionel,
mais quand même plus à notre goût...
 |
 |
 |
| La route
secondaire
façon
calédonienne,
ici
en
direction d'Atéou |
Le coeur de
Voh.
Cherchez-bien
!
|
Après le
coeur,
voici
la
côte de
Voh
;-) |
 |
 |
 |
| Le bac sur
la
Ouaième |
Les cases
traditionelles
à
l'hôtel
Koulnoué. |
Mes pepettes
au
travail
dans
la
case
! |
22 Avr: Hienghène
Je commence la journée avant le réveil des filles par une petite
session de
masque
tuba en
solitaire
dans le lagon (oh! les jolis
coraux...),
puis je
complète
mon
déjeuner par un lait de coco tiré
(à grands
efforts)
d'une des
nombreuses
noix au sol dans la
cocoteraie
entre
notre case
et la
plage... Les opérations de
changement
de case
pour un
bungalow
étant achevées, nous prenons la
route en
direction
de la
cascade de
Tao. Au pied d'une
succession
de
cascades
totalisant
100 m de hauteur, nous nous
baignons
dans un
grand trou
d'eau
translucide... c'est en fait
l'embouchure
de la
rivière et
le fond du
trou d'eau est occupé par
de l'eau
de mer,
bien plus
chaude que
la rivière ! C'est très
étonnant
de nager
avec les
poissons
d'eau douce, de descendre 2m (en
masque
tuba) et
se
retouver
avec quelques degrés de plus et les
poissons
de mer !
Nous
mangeons
notre pique-nique sur les rochers
dans ce
cadre
véritablement
enchanteur.
Une petite pensée pour les
poissons
du fond
qui
doivent
salement jalouser leur copains d'eau
douce se
régalant
en surface
des
miettes de nos sandwich...!
Nous avions réservé un kayak pour 14:00 pour aller faire une
ballade
dans la
baie de
Hienghène
et faire le tour de la Poule. Le
temps et
la mer
sont
calmes.
Nous passons au milieu de la mangrove,
apercevons
un "tricot
rayé" se
faisant
dorer au soleil sur un rocher
! Le
retour
vers la
plage
prend un peu plus de temps que l'aller car
Gaelle et
Sophie
s'essaient
à la
pagaie... Il faudra encore quelques
sessions
avant
d'avancer
droit
!
Nous regagnons ensuite notre hôtel pour conclure cette belle
journée
comme elle
avait
commencé,
c'est à dire par un peu de masque
tuba sur
les coraux
du lagon,
puis un
petit plongeon dans la
piscine !
Quand je
vous dis
que la vie
sous les tropiques n'est pas
de tout
repos
!!!
 |
 |
 |
| La famille et
la poule de Hienghène |
L'embouchure
de la Ouaième |
Bain de soleil
près de la cascade de Tao |
23 Avr: Retour à Nouméa
Nous avons 450 km à parcourir aujourd'hui entre Hienghène (au
Nord Est) et Nouméa (au Sud Ouest), mais vu l'état de la route,
les innombrables virages et les nids de poule, nous prévoyons 6
heures de trajet. Quand je dis "innombrables virages", ce n'est pas
tout à fait juste: en effet entre Kouaoua et Sarraméa, soit 53
km (et ce n'est pas la partie la pire), il y a exactement 512
virages.... Nous faisons une courte halte à la cascade de Bâ
pour un brin de raffraîchissement. Une partie du trajet traverse les
mines de nickel à ciel ouvert dans les montagnes vers 600 m
d'altitude: spectacle lunaire garanti, ou plutôt martien vue la
couleur rouge des roches ! Nous faisons la pause pique-nique de midi
sous les cocotiers à la presqu'île de Kouaoua.
En arrivant à Nouméa, nous récupérons une voiture de location
pour aller demain à l'aéroport: bien que pas donné, ça coûte la
moitié du prix de la navette ou d'un taxi ! Les enfants sont ravis
de retrouver leurs copains de Nouméa: Pacôme, Juliette et Anatole.
Tous s'éclatent dans la piscine jusqu'à à la nuit tombée. Nous
passons la soirée ensemble avec Hélène en célèbrant avec un jour de
retard le 9ème anniversaire de Juliette.
Un énorme merci à Jef et Hélène, nos amis de Nouméa,
pour votre fantastique accueil. C'était vraiment un immense
plaisir de vous retrouver avec les enfants après toutes ces
années... Nous espérons vivement pouvoir vous retourner la politesse
lors de votre prochain passage en France dans notre région !
Bye bye la Nouvelle Calédonie, demain nous serons à Tahiti. En
fait nous y serons réelement hier car nous franchissons la ligne de
changement de date... ça va être sympa d'expliquer ça aux enfants !
 |
 |
| La cascade de
Bâ
|
Les mines de
nickel
|
RETOUR
| 
